Le tourisme est une activité qui représente environ 3 % du PIB mondial. Cette importance au sein de l’économie globale se ressent sur la planète. Et pour conserver l’activité sans pour autant essouffler la terre, quoi de plus normal que de se mettre au tourisme vert ?
Sommaire
Le tourisme vert : définition
Le vert est une couleur qui rappelle la biodiversité. Accompagné de n’importe quel autre mot, il fait référence à la protection de la planète.
Le tourisme vert, qu’on appelle également l’écotourisme, est donc une nouvelle façon de pratiquer cette activité tout en respectant la nature.
Le concept d’écotourisme est né au début de la décennie 80. Et si le Costa Rica est le premier pays à l’avoir expérimenté, le terme en lui-même fut forgé par Gerardo Budowski. Mais ce sera l’architecte mexicain Hector Ceballos-Lascuráin qui le popularisera dès 1983.
Aujourd’hui, le terme est aussi bien utilisé par les voyageurs, les différentes ONG qui ont pour vocation la protection de la nature, la presse, mais aussi l’Organisation mondiale du tourisme.
Le tourisme vert à travers le monde
Qui doit pratiquer l’écotourisme ? La réponse à cette question est bien évidemment : tout le monde. Plusieurs raisons expliquent ce devoir d’implication de tous.
D’abord, le tourisme représente certes plus de 3 % dans le PIB mondial, mais en même temps, il est responsable de 5 % des émissions GES.
Ensuite, de nombreuses activités contribuent déjà à essouffler la planète. Avec le tourisme, alors qu’on pense se divertir un été, l’empreinte écologique laissée par l’homme contribue à la destruction des milieux naturels.
Enfin, chaque bon geste fait par l’homme a une incidence positive sur l’ensemble de la biodiversité.
Le tourisme vert et ses avancées
Avec la menace du réchauffement climatique et la disparition de certaines espèces animales et végétales, les comportements positifs envers la planète prennent de l’ampleur.
En France, depuis le début de la pandémie, on estime que 61 % des Français se sentent concernés par la protection de la planète. À ce titre, le secteur de l’écotourisme connait une croissance de 10 à 20 % chaque année.
Le pays qui a fait le plus de progrès reste toutefois le Costa Rica. Ce pays d’Amérique latine concentre à peu près 6 % de la biodiversité mondiale. En développant un tourisme vert, il a contribué à préserver 25 % de son territoire des affres mercantilistes du tourisme.
Aujourd’hui, la plupart des pays du monde se mettent à l’écotourisme dont le plus grand marché se retrouve aux États-Unis. Et pour y parvenir, plusieurs stratégies sont adoptées par les États ou sont conseillées par l’OMT et certains organismes écologiques. Ces stratégies sont :
- éduquer les voyageurs sur l’importance de la biodiversité ;
- développer des labels écoresponsables comme c’est le cas de La Clé Verte pour les hébergements écologiques ;
- privilégier des moyens de déplacement plus respectueux de l’environnement. C’est le cas du train qui produit 40 fois moins de carbone que la voiture. Le vélo est également un moyen écologique ;
- faire la promotion des activités écoresponsables (cyclotourisme, randonnées, itinéraires à vélo kayak, etc.) ;
- promouvoir une gastronomie bio ;
- vulgariser l’adoption des produits naturels ou issus des circuits de recyclage ;
- etc.
Qu’est-ce que le tourisme vert ? C’est voyager en respectant l’environnement.